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Interview de Robert Yessouroun par Lydia Perot

-Qui êtes-vous ? Vaste question… -Présentation Robert (prénom parmi les plus proches du mot « robot ») Yessouroun (signifie « le poète », entre autres).


-Avez-vous un métier à côté ? Oui, être l’époux de ma femme.


-Depuis quand êtes-vous auteur ? Auteur, dans le sens de rédacteur, depuis l’âge de dix ans ; auteur, dans le sens d’écrivain publié à compte d’éditeur, cela fait dix ans.


-Comment êtes-vous arrivé à l’écriture ? Mon père écrivait des textes que je trouvais un peu ringards : il dénonçait les erreurs de la religion.


-Qu’est ce qui vous a donné envie d’écrire ? La bande dessinée Blake et Mortimer (très loquace) et la revue Météor ont allumé mon envie d’inventer des mystères. -Votre écriture est-elle influencée par d’autres auteurs ? Nécessairement : Flaubert, Paul Morand et Adamek (pour les romans), Borges et Yourcenar (pour les nouvelles), Tardieu (pour le théâtre), Michaux (pour la poésie) et Fredric Brown (pour la SF humoristique).


-Votre livre, et/ou auteur préféré ? Alice au pays des merveilles. L’auteur (de films), Jacques Tati.


-Méthode d’écriture : -Quel est votre style/genre d’écriture ? Je travaille la sonorité, les cadences de mes phrases. Je pèse la plupart de mes mots, la plupart choisis avec soins. Je dose mes séquences de texte, alternant les dialogues, les descriptions et les récits d’action. Je veille à capter puis retenir l’attention du lecteur. Mon genre : l’humour, avec quelques cuillérées de science-fiction et un zeste de poésie. Un thème commun traverse tous mes textes : le robot humain.


-Où écrivez-vous ? A quel moment de la journée ? Combien de temps consacrez-vous à l’écriture ? J’écris sous la couette, au lit, le matin. Quatre heures quotidiennes au moins.


-Travaillez-vous sur ordinateur ou sur papier ? D’abord plusieurs rédactions à la main, ensuite les versions dactylographiées se succèdent. Je me méfie comme de la peste du « premier jet ». -Quand une idée jaillit, prenez-vous des notes tout de suite ? J’ai un carnet de notes. C’est un journal d’idées en vrac. Les trouvailles qui surgissent la nuit sont rares, mais je les transcris sans attendre. La peur d’oublier me hante. -Pour écrire, avez-vous besoin d’une certaine ambiance, de conditions de travail particulières ? (du calme, être isolé…) Oui, j’ai besoin de confort, d’aisance, donc de calme. J’ai horreur d’être dérangé quand j’écris.


-Ecoutez-vous de la musique en écrivant ? Si oui, quoi ? En bruit de fond, Swissjazz, une radio sans pub sur le Net. https://www.radioswissjazz.ch/fr -Improvisez-vous au fil de l’histoire ou connaissez-vous la fin avant d’écrire ? Il est rare que je connaisse la fin quand je commence un roman. J’aime découvrir ces surprises que mon imagination me prépare. La fin ne s’impose qu’à l’approche de la fin. En revanche, pour les pièces de théâtre et les nouvelles, dès le début, je sais exactement où je vais aboutir.


-Avez-vous d’autres projets d’écriture ? Une sortie de prévue ? J’ai actuellement trois romans (L’arbre venu du ciel, Hors de contrôle et Aube épluche ses horizons) et un recueil de nouvelles (Couacs et chaos) en attente d’éditeur. Les maisons d’éditions sont débordées par les manuscrits comme jamais depuis le Covid. Un roman traîne sur une voie de garage, Paroles de robot. Une pièce de théâtre est en cours (titre secret). Un récit est sur le point de sortir de son chantier, L’espion personnel. -Participez-vous à des salons ? Si oui, lesquels ? Oui, je participe à des salons, pour autant qu’ils soient ouverts : Le salon du livre de Genève, le salon SF de Péron (animé par Frédéric Lebeuf) et le salon de Gaillard (annulé, dès sa première existence).


-Bibliographie La Joueuse de chimères, éditions Assyelle, 2011. Le Clou du spectacle, éditions Assyelle, 2012. Rêver sur son volcan..., éditions Assyelle, 2014. Avocats mécaniques, dans l'Anthologie « Créatures des Otherlands » (Nouvelle(s) Génération, 2014). Le Paradis du diable ?, éditions RroyzZ, 2015. Un Village proche des étoiles, éditions Assyelle, 2015. Mieux qu'Hollywood, dans l’anthologie « Entre rêves et irréalité » dirigée par Raoul Dovert, éditions Arkuiris, 2017. Le Robot de trop, édition Le lys bleu, 2018. Les Voleurs d’absurde, éditions Hélice Hélas, 2018. Fugue dans le brouillard, édition Le lys bleu, 2019. Le quatrième Appétit, dans la revue e-Galaxies, novembre 2019. Au théâtre de la technique, dans la revue Géante Rouge no 28, 2020. Une dizaine de très courtes nouvelles, dont : Tête à tête, Le Bon à tout faire, La pire des pannes, Le dernier essai, Plus tard, Bernard, parus entre 2020 et 2021 sur les sites https://www.empowerment.foundation/briefcase et https://www.legaliondesetoiles.com/


Lydia Perot administratice du site 'Mordus de fantastique / science-fiction / fantasy'


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